Accident de la route : réparation préjudice corporel

Comment obtenir réparation pour les préjudices corporels suite à un accident de la route : procédure et calcul d’indemnisation

Accident de la route : quelle indemnisation des victimes de dommages corporels ?

En 2023, le nombre d'accidents corporels sur la route dans l'Hexagone était de 51 418. La loi française assure que les victimes - conducteurs, passagers, piétons, et cyclistes - reçoivent une indemnisation adéquate pour compenser les préjudices corporels subis

Le cadre règlementaire pour les victimes d’accident de la route : la loi Badinter

La loi du 5 juillet 1985, appelée loi Badinter, simplifie le processus d'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation impliquant des véhicules terrestres à moteur et couvre tous les usagers de la route : conducteurs et non-conducteurs (passagers, piétons et cyclistes). Elle vise à encourager une conduite responsable tout en assurant une protection maximale des usagers les plus vulnérables.

  • Les passagers et les piétons bénéficient d’un entier droit à indemnisation pour leurs préjudices corporels, sauf en cas de faute inexcusable de leur part qui aurait contribué à l'accident.
  • La situation des conducteurs est différente : leur droit à indemnisation peut être limité ou exclu en fonction de leur part de responsabilité dans l'accident. Si le conducteur en est jugé responsable, il peut se voir refuser l'indemnisation ou celle-ci peut être réduite proportionnellement à son degré de faute.

Dans tous les cas, une déclaration d’accident accompagnée des justificatifs médicaux nécessaires devra être transmise dans les 5 jours ouvrés à l’assurance du responsable de l’accident.

  • Des délais stricts sont imposés en parallèle aux compagnies d’assurances pour présenter les offres d’indemnisation en fonction du type d’accident - le délai maximal étant de 8 mois.
Quels préjudices corporels donnent droit à indemnisation en cas d’accident de la route ?
Dans le cadre d’un accident de la circulation, c’est le principe de la réparation intégrale des préjudices qui s’applique. Tous les préjudices corporels et psychologiques subis et justifiés ont alors vocation à être indemnisés :

  • blessures et handicaps résultant en une invalidité permanente ou temporaire, totale ou partielle,
  • douleurs et souffrances physiques et morales (pretium doloris),
  • préjudices esthétiques,
  • préjudices sexuels
  • et préjudices d’agrément.

Dans le cas où la victime de l’accident décéderait, ses proches peuvent également demander une indemnisation pour préjudice moral et économique.
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À retenir pour l’indemnisation des victimes d’accident de la route :
  • Il n’existe pas de barème d’indemnisation. La nomenclature Dintilhac est utilisée en tant que référentiel des différents préjudices pouvant faire l’objet d’une réparation pour les victimes directes et les victimes indirectes :
    • Préjudices patrimoniaux (toutes les dépenses liées à l’accident) et préjudices extrapatrimoniaux (les dommages physiques et moraux)
    • Préjudices temporaires et préjudices permanents
  • Le calcul se fait par référence au droit commun en fonction des postes de préjudices et des preuves apportées pour chacun par la victime. L’accompagnement par un avocat spécialisé peut se révéler essentiel dans la constitution du dossier et l’évaluation des préjudices afin d’obtenir une indemnisation complète.
  • Dans l’hypothèse où le responsable de l’accident n’a pas été identifié ou qu’il n’est pas assuré, la victime peut saisir le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO).

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